Une voix amicale, pas comme à la burkinabè retentit tendrement, balayer par un vent frais du climatiseur ricochant sur les brasseurs rase mon front allégrement.
Dans une salle peu ordinaire des salles de rédaction des radios communautaires, les regards se croisent : dix personnes avalent des yeux le formateur. Nous sommes à l’hôtel de l’avenir ce samedi 13 juin 2015. il 11h 52, C’est le couronnement de six jours de travail. Six jours pour porter le manteau du Manager d’équipe. Pourrait –on arracher le vieil homme de dictateur ? il est 16h 36 ce jeudi 18 juin 2015. Je vais dire un mot au Formateur Sahadou Ali Zato du Bénin.
Des émissions de radio LIBERTE à VENEGRE de Ziniaré en passant par radio POG-NERE, on remonte au vers le nord par LA VOIX DU PAYSAN, tu verras une diversité de gérer les hommes. Aussi tu prendras du souffle à Bobo en écoutant LPC en transitant par radio PALABRE. Lorsque l’on écoute attentivement les femmes de radio MUNYU, il te sera facile de dresser un arbre à problème qui sera utile pour la jeune radio de SAPOUY et celle de BAGRE POLE. Comment ne pas vouloir réussir un processus de changement dans des radios qui sont héritières d’un mécanisme dont le noyau est inconnu ? Dans la savane, c’est l’aura de la faune et la flore dans un écosystème harmonieux, Là, Savane FM console, et il est facile que sur le PIC Nahouri, on savoure les notes de radio GOULOU.
Et le tic de M. Zato retentit : « on se comprend ? » lisez avec un accent Béninois. Oui, on se comprend BIEN M.Zato. Tu as planté un baobab d’assertivité dans nos cœurs, il grandira. Et oui, vous me demander comment je compte appliquer ce que je viens d’apprendre ? Moi, je me demande est ce que je pourrais relever le défi que tu me lance sans langue de bois.
C’est avec aisance que j’ai reçu mes chefs de services pour un bref rapport de ma semaine d’absence, je t’assure M. Zato je m’évertuai à écouter impatiemment mes collaborateurs tout essayant un exercice de reformulation. Ça fait du Bien. Ça économise de l’énergie.
Qu’est ce que cela me permettra de faire ? Franchement :
Commencer par diagnostiquer les problèmes du personnel ?
Pourquoi nous n’avons pas assez de recettes ?
Commencer un plaidoyer pour une meilleure motivation des agents ?
A quel niveau l’oscilloscope du groupe vacille ?
Sommes-nous encore dans une zone de turbulence ou de rupture ?
Merci à l’UNAFA, merci à CFI, merci à tous : Zato, Salomé, à Jean Marie COAT, à Pierre-Yves SCHNEIDER.
Je suis dans une ville de militaires d’élites et l’on peut parfois partager leur réflexion : GUIDE DE L’ARMEE « la première qualité du soldat est la constance a supporter la fatigue et les privations. La valeur n’est que la seconde… La pauvreté, les privations et la misère sont l’école du bon soldat » Une citation de NAPOLION.
